Vie, qui « raisonne et résonne » par intervalles mélodiques, agréablement justes !
La musique est à l’âme ce que l’été est à la fleur.
Pétales fragiles du langage universel où une floraison traduit une énigme d’une opulence sonore incroyable.
Fleurs ou instants, en un vide s’égrènent.
Chapelets de corrélations.
Abandon à la matière musicale vibratoire.
La musique, les portées, trames de l’univers...
(...) Ce qui Est nous transcende d’une intègre mesure et nous ponctue d’un libre respire, d’un extraordinaire rendez-vous
avec une incontournable volonté.
Éloigné de toute inertie, ce lieu s’appréhende avec des modulations.
Dans le viatique de leurs maturités, les vagues encrées me portent à tout désapprendre pour aller vers l’art d’écouter mon être grandir, par-delà le phare de la mort.
Pour celui qui croît – du verbe croître –, difficiles seront sa quête et ses efforts pour dissoudre les ténèbres en lui-même, voie de l’axis mundi où le chaos devient cosmos parce que consacré.
"Crois et tu comprendras, la foi précède, l’intelligence suit », dit : Saint Augustin d’Hippone, théologien, évêque, philosophe et écrivain chrétien d’origine berbère, né à Thagaste, Souk Ahras, et décédé à Hippone, Annaba, Algérie (354-430)"
'(...) Terre et ciel sont des matières réverbérantes qui s’aimantent.
Le subtil et le concret au diapason, s’unissent ; crescendo, ils s’éveillent à une conscience universelle.
Sera accueilli au Parnasse l’esprit purifié, la parole révélée, reconnaissable à sa dispersion qui converge vers l’unicité.
L’art hermétique dévoile ses arcanes.
De la diversité à l’unicité, des milliards de pléiades tourbillonnent, elles tombent de nulle part et sont ensemencées par d’artistiques cursives.
Plénitude de l’être, lettres conduisant à la pointe de l’âme.
Abrupt vide et saut quantique de l’esprit...
- Sophia Sherine Hutt
(Extraits de : La musique du ciel en héritage. Pages. 75 - 76. Editions Edilivre)