Qu'il puisse voir avec le Coeur...Keny Arkana

Keny Arkana - Prière

Seigneur, fais comprendre à l'Homme, que son Prochain est son Frère

Que toutes nos cultures différentes sur le globe sont une Richesse

L'Homme s'est construit un monde inhumain, écrasant les gens simples

Eclaire le coeur de nos bourreaux pour qu'ils puissent devenir Humble

Qu'il puisse voir avec le Coeur, pas avec l'ego ni la tête

Afin de ne plus jamais oublier qu'on est les Gardiens de la Terre

Que le poids de nos Karmas redevienne Plume

Et que les Rayons Indigos de nos Soleils puissent percer cette Brume...

- Keny arkana -

(Prière)

Comments

[Gwenangel]

:-) je t'offre un poème (parodié) du Grand V. Hugo, pour te remercier de ton blog et de tous les beaux extraits de Rûmî auxquels je fus très sensible

Ami Zoher, tu m'es présent en cette solitude.
Quand le ciel, le Soleil, et les étoiles, mon étude,
Quand Dieu, ce maître auguste et sérieux,
Quand les prières et les actes impérieux,
Qui tiennent jour et nuit ma pensée en extase,
Me laissent, dans cette ombre où Dieu souffle et m'embrase,
Un instant dont je puis faire ce que je veux,
Je me tourne vers toi, blogueur aux beaux cheveux,
Vers toi, l'homme qu'on aime et l'homme qu'on révère,
Photographe-spirituel, nous offrant, de Rûmî, des vers ! (MERCI)
Je repasse, bonheur pourtant bien incomplet,
Par tous les doux sentiers d'un souvenir qui plaît.
Je me rappelle : tes photos, tes textes, pour moi, un secours,
Et nos échanges qui font des jours bien trop courts,
Ton vénérable amitié que jamais rien n'émousse
Pour toute belle chose et toute chose douce !
Maints partages intéressants qui me révélaient ta voie
Attiraient mon attention, mon esprit, admirant à la fois
Tant de jours sur ton blog, tant de grâce en ton style,
Je crois voir un Frère, au milieu de mon île !

Ainsi tu n'es jamais loin de mon âme, et puis
Tout me parle de toi dans cette île où je suis ;
Je compare, en mon coeur que ton ombre accompagne,
Ta poésie et ta gentillesse ressenties qui me gagnent ;
Je t'évoque partout ; il me semble souvent
Que je vais te trouver dans quelque coin rêvant,
Et que, dans le bois sombre ouvrant ses ailes blanches,
Ton amie, au teint clair, vienne fière et franche.
Je m'attends à te voir sous un arbre endormi.
Je dis : où donc est-il ? et je m'écrie : — Ami,
Que tu sois dans les champs, que tu sois à la ville,
Salut ! bois une eau pure, bénis Dieu, lis Virgile !
Que le ciel rayonnant, où Dieu met sa clarté,
Te verse au coeur la joie et la sérénité !

Qu'il fasse à tout passant ta demeure sacrée !
Qu'autour de ta vieillesse aimable et vénérée,
Il accroisse, tenant tout ce qu'il t'a promis,
Ta famille d'enfants, ta famille d'amis !
Que le sourire heureux, te soit toujours facile !
Doux frère ! noble esprit ! sage tendre et tranquille !